Un texte trouvé de travers.
Ce soir, le croissant ordinaire
Se cache et à peine éclaire
vos délicieuses chimères
avec le prince à tout faire.
Ne vous rêvez plus mères
sur son cheval blanc, à l’arrière.
Jamais vous ne verrez la mer
Au-dessus de son épaule de fer.
Regardez-le de travers
Et les idées bien claires
Plantez vos talons de verre
Dans son esprit pervers.
Puis ficelé et mis à terre
Dans un champ de bruyère,
Qu'il soit par derrière
Rempli par des nains fiers.
Autour de son coeur de pierre
Faites-lui un adieu urinaire
Avant d’un coup de serpillère
Lavez votre imaginaire.
Ce soir, le croissant ordinaire
sourit et délicatement éclaire
les belles princesses meutrières
Qui promènent un charmant ossuaire.